À propos

Michèle Bossé

Mon quotidien de comptable
(et de non-comptable !)

Entourée de mes 4 enfants et de mon chum, je respire l’air salin du fleuve dans ma petite maison de Rimouski.

Je suis comptable pour des travailleurs autonomes, des entrepreneurs, des OBNL, des commerces en ligne et des artisans. Je travaille de la maison, en Crocs, avec un grand café!

Dans mes temps libres, je tricote 2-3 projets en même temps, je binge des séries et je visite ma bibliothèque municipale. Je parle couramment l’anglais, les mèmes et les gifs.

 

Être utile et impliquée

J’ai le bénévolat dans le sang ! Depuis que j’ai 12 ans, je m’implique dans ma communauté.

Au secondaire, c’était Amnistie internationale et la bibliothèque municipale. Au cégep et à l’université, l’association générale étudiante. Ensuite, différents conseils d’administration, dont la présidence du CA du CPE de mes enfants et le comité local de soutien en allaitement. 

Nombre d’heures passées en réunion : incalculables ! 

J’ai siégé sur des CA, j’ai été trésorière et présidente. Je comprends bien les besoins des organismes. Donc, travailler avec des OBNL, je connais et j’adore ça ! En faisant leur comptabilité, ça me donne l’impression de contribuer directement à leur mission.

Mon parcours

En 2011, j’obtiens mon brevet en enseignement des maths au secondaire et on déménage au bout du monde, en Gaspésie ! Pendant 3 ans, j’y enseigne, j’apprends, je découvre. Et je donne naissance à mon premier enfant. C’est pendant mon congé de maternité, en 2013, que mon aventure entrepreneuriale a débuté. Je suis entrée dans l’univers du marketing de réseau. Je sais que beaucoup d’entrepreneurs n’aiment pas ce type d’entreprises. Je peux comprendre. Mais pour moi, ça a été un élément déclencheur. J’ai rencontré des personnes formidables, j’ai appris à me différencier de mes compétitrices et j’ai eu vraiment beaucoup de plaisir !

Et accessoirement, je me suis solidement planté lors de ma première déclaration d’impôt comme TA. C’est à ce moment-là que j’ai découvert, malgré moi, les “joies” de la comptabilité et l’anxiété fiscale. C’est pour vaincre ce moment redoutable que j’ai décidé d’étudier en comptabilité et de plonger à tête première dans les états financiers.

C’est comme ça qu’à 26 ans, avec un enfant de 18 mois, je suis retournée à l’université. Honnêtement, à la base, j’ai fait mon baccalauréat en comptabilité parce que je voulais être capable de faire mon rapport d’impôt de représentante toute seule (je sais, je suis un peu intense…). Puis, j’ai eu 2 autres enfants pendant mes études. Te dire que je détonnais dans le baccalauréat en comptabilité ! Avoir mes petits avec moi lors de la collation des grades, c’est un des moments où j’ai été la plus fière de moi ! 

Depuis, j’ai accumulé de l’expérience en comptabilité dans une coopérative, auprès de dizaines d’organismes, avec de nombreux travailleurs autonomes et quelques inc. !

(Si tu as bien suivi, il manque un enfant sur la photo, il est venu rejoindre la famille après !) 

Me crois-tu maintenant quand je te dis que
ta compta ne me fait pas peur ?

Les comptables,
ces bibittes un peu weird

En comptabilité, il y a plusieurs niveaux et spécialisations.

  • Un DEP permet de faire de la tenue de livres. Souvent, les titulaires d’un dep sont appelés commis-comptable.
  • Un AEC ou un DEC forme des techniciens comptables. On va les retrouver dans les entreprises, à la facturation, aux comptes à recevoir, aux paies. Leur job demande parfois des connaissances un peu plus précises.
  • Un baccalauréat comprend des cours sur les états financiers, l’analyse financière, la fiscalité, la comptabilité de gestion (comme la détermination du prix d’un produit usiné, par exemple). On a aussi des cours sur l’audit et la certification, donc pour vérifier les états financiers. C’est plutôt théorique et on ne touche à aucun logiciel.
  • Bien souvent, les diplômés au baccalauréat vont faire un DESS pour obtenir le titre de CPA. Le CPA, c’est le professionnel de la comptabilité. Il peut être auditeur (donc celui qui valide les finances des entreprises), expert en fiscalité (fiscaliste), travailler en entreprise ou en cabinet. Comme pour les médecins, certains actes sont réservés aux CPA. 

Ensuite, il y a des doctorants, des spécialistes, etc.
Et il y a aussi des faux experts.

Moi, j’ai un baccalauréat.

Mais je trouvais que je manquais d’expérience pratique. Avec ma réalité familiale, c’était vraiment difficile d’aller en acquérir en cabinet.

Je suis donc allée me chercher de l’expérience en entreprise, plus particulièrement dans une coopérative de solidarité qui offrait des services comptables à des OBNL. Par la suite, j’ai acquis de l’expérience avec les travailleurs autonomes et les petites entreprises.

Grosso modo, je fais de la tenue de livres, des paies, des déclarations de taxes, et toutes autres tâches connexes. Je prépare aussi les fins d’années financières pour que les dossiers soient prêts pour faire le rapport d’impôt avec un spécialiste.

Ma limite, c’est que je n’ai pas mon titre de comptable professionnel agréé (CPA).

Je ne peux donc pas faire d’audit ni émettre d’opinion sur des états financiers. Je ne fais pas non plus de fiscalité pour des entreprises incorporées.

Je suis donc une bachelière en sciences comptables qui utilise toutes ses connaissances pour faire un travail de niveau plutôt technique. Ça me permet de bien accompagner mes client·e·s et de devenir une ressource pour leur entreprise. 

 

Un bras droit, même si je suis gauchère !